Les arts libéraux : quelques faits

Les arts libéraux évoluent et sont essentiels pour l’avenir du Canada : Ils éveillent l’imagination qui permet de stimuler l’innovation et la prospérité; ils permettent de former une main-d’oeuvre équilibrée possédant les compétences nécessaires pour évoluer dans un marché du travail qui change rapidement.

Les avantages concurrentiels du marché exigent des personnes qu’elles possèdent une plus grande humanité, la capacité d’établir des relations, et de la maturité; quelqu’un avec de la passion et de l’énergie, capable de voir les choses telles qu’elles sont et de composer avec de multiples priorités et de prendre des décisions utiles sans crainte; souple face au changement et fort face à la confusion. Tous ces attributs sont des choix, non des talents, et vous pouvez tous les posséder.

Une abondance de possibilités de carrière

Les diplômés en arts libéraux ont une multitude de possibilités de parcours professionnels. Par exemple, près de 40 000 travailleurs canadiens sont titulaires d’un baccalauréat en histoire. Or, 18 pour cent d’entre eux occupent des postes de gestion, tandis que 23 pour cent occupent des postes dans les domaines des affaires, des finances ou de l’administration.

Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages, 2011.

55 % des dirigeants dans le monde sont des diplômés en sciences humaines.

Tous secteurs confondus, plus de la moitié des dirigeants de 30 pays sont titulaires de baccalauréats en sciences humaines et ceux qui ont moins de 45 ans sont les plus nombreux à détenir un diplôme en sciences humaines.

British Council, Educational Pathways of Leaders: an international comparison, 2015.

Bien formés et bien payés

Les travailleurs à temps plein titulaires de diplômes d’universités canadiennes en géographie gagnent en moyenne plus de 72 000 $ par année, soit autant que les diplômés en sciences biologiques et biomédicales.

Statistique Canada, Enquête nationale sur les ménages, 2011.

Accroissement significatif du revenu

Une nouvelle étude révèle que les bacheliers en sciences sociales, qui gagnaient en moyenne environ 40 000 $ juste après l’obtention de leur diplôme, gagnent près de deux fois plus 13 ans plus tard, soit près de 80 000 $, à savoir des revenus moyens semblables à ceux des diplômés en mathématiques et en sciences naturelles au même stade de leur carrière.

Ross Finnie, « How much do university graduates earn? », Initiative de recherche sur les politiques de l’éducation, 2014.

Une main-d’œuvre équilibrée pour une économie prospère

En 2015, un groupe d’experts a conclu que pour favoriser l’innovation et accroître la productivité, il faudra désormais une main-d’œuvre possédant non seulement des compétences en science, en technologies, en génie et en mathématiques (STGM), mais également des compétences dans le domaine des arts et des sciences humaines. Le leadership, la créativité, la capacité d’adaptation et l’esprit d’entreprise peuvent aider à maximiser les compétences en STGM et permettre aux Canadiens de livrer concurrence sur le marché mondial en perpétuelle transformation.

Conseil des académies canadiennes, Assemblage requis : Compétences en STGM et productivité économique du Canada, 2015.

Les compétences pour réussir

Une étude menée auprès des plus grands employeurs du Canada révèle que ceux-ci accordent plus d’importance aux compétences générales qu’aux connaissances techniques des candidats à l’embauche. Les compé- tences générales les plus souvent mentionnées comme souhaitables par les employeurs comprennent la capacité d’établir des relations, l’aptitude à communiquer et à résoudre les problèmes, ainsi que les capacités d’analyse et de leadership – des compétences acquises et perfectionnées par des études en sciences humaines.

Conseil canadien des affaires et Aon Hewitt, Developing Canada’s future workforce: a survey of large private-sector employers, 2016.

« Il faut maîtriser l’économie et la psychologie, ou encore la statistique et la physique, puis allier ces deux disciplines. Il faut pouvoir compter
à la fois sur des gens qui savent réfléchir de manière holistique, issus des arts libéraux, et sur des spécialistes fonctionnels chevronnés. Cet équilibre est difficile à atteindre, mais il donne naissance à de formidables sociétés et à de formidables organisations. »

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