À la défense de nos universités

6 mars 2015
Nouvelles
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Le commentaire suivant a été publié dans le Saint John Telegraph-Journal le 6 mars, 2015.

Par Peter Halpin, directeur exécutif de l’Association des universités de l’Atlantique

Nous sommes consternés par la nature profondément négative des commentaires éditoriaux parus récemment dans le Telegraph-Journal et le Times & Transcript de Moncton à propos du milieu universitaire de la province. Bien que le milieu universitaire ne soit pas à l’abri des critiques constructives, le ton presque hostile adopté par ces journaux me rappelle une citation attribuée à l’auteur britannique Oscar Wilde, qui disait : « Un cynique est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien ».

Rédigés en réponse aux données récentes sur les tendances en matière d’effectifs publiées par la Commission de l’enseignement supérieur des Provinces maritimes (CESPM), les deux éditoriaux sous-estiment gravement le travail acharné effectué par les dirigeants des universités de la province et des partenaires pour relever les défis importants auxquels fait face le Nouveau-Brunswick. Il est inexact d’insinuer que les universités sont inconscientes des difficultés démographiques du Nouveau-Brunswick, tout particulièrement au sein de la cohorte d’âge universitaire.

Inviter les jeunes de tous les coins de la province (14 153), du pays (4 277) et du monde entier (2 793) à poursuivre des études universitaires au Nouveau-Brunswick constitue depuis longtemps une grande priorité. Malgré un récent recul des inscriptions, le taux de participation universitaire du Nouveau-Brunswick (29 pour cent) est le quatrième plus élevé au Canada et dépasse de trois pour cent la moyenne nationale.

L’idée que les dirigeants universitaires puissent être insensibles à l’augmentation du coût des études postsecondaires et au fardeau croissant qu’il représente pour les étudiants et leur famille est erronée. Les universités du Nouveau-Brunswick consacrent énormément de temps et d’efforts à la recherche de financement auprès de sources non gouvernementales afin d’offrir des millions de dollars sous forme de bourses d’études (provenant à 80 pour cent de l’extérieur de la province) et d’emplois sur les campus. Il convient également de noter que 41 pour cent de tous les étudiants qui obtiennent un baccalauréat n’ont aucune dette, alors qu’un tiers de ceux qui ont une dette doivent moins de 12 000 $.

Attirant le talent comme des aimants, les universités du Nouveau-Brunswick produisent chaque année près de 5 000 diplômés compétents qui deviennent les futurs dirigeants communautaires, d’entreprises, gouvernementaux et politiques de la province, des professionnels et des entrepreneurs qui résident dans les collectivités de la province et y fondent des familles. Plus de la moitié des députés récemment élus à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick et de nombreux membres du Conseil exécutif sont diplômés des universités de la province, y compris le premier ministre Brian Gallant.

Les universités sont de puissants moteurs économiques qui offrent des emplois de grande qualité à plus de 4 000 néo-brunswickois et achètent des millions de dollars de produits et services auprès d’entreprises de la province.

Les universités néo-brunswickoises sont des chefs de file de l’innovation, puisqu’elles effectuent plus de la moitié des activités de recherche et développement (135 millions de dollars par année), dont 84 millions de dollars proviennent de sources extérieures.

Les universités du Nouveau-Brunswick contribuent grandement à améliorer les conditions de vie en offrant un environnement propice à un secteur artistique et culturel dynamique, ainsi que des installations de loisirs, de conditionnement physique et d’athlétisme favorisant une vie active et saine, ce qui est essentiel à l’amélioration de la santé et du bien-être. Il convient également de souligner leur rôle dans la création de milieux fortement solidaires dans lesquels des jeunes effectuent leur transition vers la vie adulte.

Les universités sont engagées et participent de façon importante à la société civile. Les étudiants, le corps professoral et le personnel font du bénévolat dans leurs collectivités et soutiennent activement de nombreuses organisations de bienfaisance et de service communautaire.

Bref, le Nouveau-Brunswick bénéficie de la présence de quatre universités dynamiques et engagées.

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Personne-ressource :

Lisa Wallace
Directrice adjointe, Communications
Universités Canada
[email protected]

Catégorie :  Nouvelles d'Universités Canada

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