Consultations dans le cadre du Programme d’innovation : mémoire

16 septembre 2016
Publication
twitter icon facebook icon
Étudiant asiatique travaille avec le synchrotron de la University of Saskatchewan.

Mobiliser les gens et les idées pour un Canada novateur

Le mémoire d’Universités Canada souligne le rôle essentiel que jouent les universités canadiennes pour le Canada novateur de demain.

Recommandations pour une stratégie d’innovation concurrentielle :

Faire progresser l’excellence en recherche du Canada

Les universités recommandent :

  • Des investissements soutenus et porteurs de changements dans la recherche axée sur la découverte par l’intermédiaire des organismes subventionnaires afin que le Canada retrouve des niveaux de financement concurrentiels à l’échelle internationale et progresse de façon importante pour regagner le troisième rang des pays de l’OCDE en ce qui concerne les DIRDES.
  • Un financement pluriannuel soutenu pour la Fondation canadienne pour l’innovation afin d’appuyer ses programmes actuels, et confier à la Fondation le mandat d’élaborer et de mettre en oeuvre une stratégie nationale en matière de grands projets scientifiques.
  • Des mécanismes de soutien qui associent des enveloppes réservées pour permettre aux chercheurs de mener des projets de recherche multidisciplinaire sur la scène internationale à des démarches harmonisées et des politiques souples au sein des organismes subventionnaires pour favoriser et appuyer ces projets d’intégration et de collaboration.

Former la prochaine génération d’innovateurs et d’entrepreneurs

Les universités recommandent :

  • Une hausse de l’aide financière fédérale aux étudiants autochtones et des initiatives des établissements d’enseignement pour réduire considérablement l’écart entre Canadiens autochtones et non autochtones en matière de taux de fréquentation à l’université au cours des 10 prochaines années.
  • L’appui à un plus grand nombre d’étudiants autochtones pour qu’ils entreprennent des études aux cycles supérieurs et au niveau postdoctoral, l’augmentation du nombre de professeurs et de chercheurs autochtones, et l’accroissement de leur participation à l’innovation future du Canada.
  • Un investissement dans de nouvelles mesures, comme des bons et des crédits d’impôt, pour inciter les employeurs – surtout les PME et les organisations à but non lucratif – à créer plus de stages rémunérés dans toutes les disciplines et à résoudre les difficultés qui les empêchent d’offrir ce type d’expériences aux étudiants.
  • Une augmentation du nombre d’étudiants universitaires qui effectuent chaque année un séjour d’études à l’étranger pour arriver à 50 000 étudiants d’ici 2022, notamment en leur offrant des possibilités d’apprentissage dans des pays émergents et dans ceux qui sont des partenaires stratégiques.
  • Une simplification du processus d’obtention de permis de travail temporaire dans le cadre du Programme de mobilité internationale pour faciliter la venue de talent étranger dans les universités canadiennes.
  • L’accroissement de la portée de l’exemption de l’Étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) dans le cadre du Programme de mobilité internationale à toutes les embauches à des postes contribuant à l’entreprise universitaire, dont les professeurs, les chercheurs, les agrégés de recherche, les médecins universitaires et les administrateurs de haut rang des universités.
  • L’élimination du critère du système de points d’Entrée express exigeant une offre d’emploi ayant fait l’objet d’une Étude d’impact sur le marché du travail ou la réduction du nombre de points accordés pour une offre d’emploi ayant fait l’objet d’une EIMT et la possibilité  d’accorder une plus grande valeur au critère de capital humain afin d’évaluer adéquatement les demandes des candidats à la résidence permanente, notamment celles des professeurs étrangers et des étudiants étrangers diplômés des universités canadiennes.
  • L’allocation de ressources afin que les délais de traitement des demandes de permis d’études soient concurrentiels à l’échelle internationale, pour faire du Canada la destination de choix des étudiants les plus brillants.

Favoriser la mobilisation du savoir

Les universités recommandent :

  • Du soutien en recherche-développement (R-D) pendant la phase de démarrage pour faire le lien entre l’idée initiale et les capitaux de risque nécessaires à sa concrétisation pendant le processus de commercialisation.
  • Du soutien ciblé pour favoriser l’incubation et l’accélération sur les campus et faciliter l’accès au capital de risque.
  • L’examen de l’équilibre entre les mesures d’aide directe et indirecte et l’élargissement les programmes de bons qui aident les entreprises à pallier leurs lacunes internes en matière de R-D pour inciter un plus grand nombre d’entreprises à collaborer avec les universités.

Développer des grappes et des partenariats de calibre mondial pour des collectivités dynamiques

Les universités recommandent :

  • L’élaboration d’une stratégie nationale axée sur les grappes exigeant que tous les intervenants– entreprises, universités, gouvernements – participent au processus de demandes concurrentielles pour déterminer les soutiens appropriés.
  • Des critères ouverts et inclusifs (et non prédéterminés en fonction des régions et des établissements) pour décider quelles grappes soutenir, accompagnés de critères spécialisés pour ne pas négliger des grappes émergentes qui ont le potentiel d’être concurrentielles sur la scène internationale, en particulier celles situées dans de petites agglomérations en région.

Catégorie :  Recherche et innovation

← Précédent
Découvrir la recherche en terre africaine
Prochain →
Consultations sur l’Examen de l’aide internationale du Canada : mémoire

Publications connexes

Universités Canada