Former des leaders et des créateurs culturels

Université Concordia

Barbara Layne, chercheuse et professeure de pratiques textiles et matérielles à la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia, a créé des textiles intelligents : des vêtements qui peuvent envoyer des messages numériques. Son équipe intègre ou « tisse » des fibres techniques à même des morceaux de tissu et les relie à des microtélécommandes. Ce procédé crée tout un éventail de possibilités créatives et commerciales, y compris la possibilité pour les spectateurs d’interagir davantage avec les artistes pendant un spectacle, pour les pompiers de s’envoyer des messages dans une salle bruyante remplie de fumée, et pour les hôpitaux de surveiller l’état biomédical des patients grâce à des signaux transmis par leurs vêtements.

Renseignements : Barbara Layne de l’Université Concordia
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Photo : Université Concordia

University of Toronto

Jonathan Rose, professeur de génie électrique et informatique à la University of Toronto, a acquis sa réputation grâce à la mise sur pied d’un cours de création d’applications mobiles créatives ouvert aux étudiants de tous les départements. Au cours des dernières années, ses étudiants ont élaboré des applications pour à peu près tout, allant d’un club pour les amateurs de livres audio à un système qui transcrit les paroles des chansons et des opéras russes dans l’alphabet phonétique international. Comme les étudiants doivent expliquer leurs projets à la classe dans un langage simple, une application récente qui offre aux orateurs une rétroaction en temps réel est tout à fait à-propos. En 2016, M. Rose a été l’un des trois professeurs qui ont remporté le prix d’enseignement du recteur de la University of Toronto.

Renseignements : Cours de création d’applications mobiles créatives de la University of Toronto
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University of British Columbia et Emily Carr University of Art and Design

L’étonnante exposition autochtone Opening Doors voyagera dans le monde entier. En collaboration avec un mentor autochtone, 10 artistes autochtones possédant des connaissances et une expérience variées de la sculpture, ont participé au projet de sculpture de panneaux de portes en cèdre rouge et jaune.

Ce projet est le résultat d’un partenariat entre le Centre de technologie avancée de traitement du bois de la University of British Columbia, la Emily Carr University of Art and Design, l’École d’art de la côte du Nord-Ouest Freda Diesing et Innovations FP. Les artistes ont travaillé individuellement ou en pairs afin de créer des panneaux de portes fonctionnels de conception unique qui reflètent et célèbrent leurs origines ancestrales dans des styles traditionnels et contemporains. Les artistes peuvent faire numériser leurs panneaux originaux sur une machine CNC et les reproduire en séries d’édition limitée. Les reproductions sont finies à la main et vendues ensuite aux consommateurs.

Renseignements : Projet de sculpture de portes de la Emily Carr University of Art and Design
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Nova Scotia College of Art and Design University

La Nova Scotia College of Art and Design University (NSCAD) offre à ses diplômés l’occasion de pratiquer leur art dans l’un de ses quatre studios dispersés dans la province. Le programme de résidence fournit aux artistes un endroit abordable où vivre et travailler au sein de collectivités qui les appuient. En échange, ils organisent des ateliers et donnent des exposés et des cours d’arts qui stimulent l’intérêt de la population pour les arts visuels.

Situé à Lunenburg, Nouvelle-Écosse, le premier site créé dans le cadre du programme a récemment fêté son 10^e anniversaire. Bon nombre des diplômés qui ont participé au programme sont restés dans la région, y ont fait carrière et contribuent à la vitalité de l’économie artistique et culturelle.

Renseignements : Programme de résidence dans un studio communautaire de la NSCAD University
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York University

Le Motion Media Studio @ Cinespace de l’École d’art, des médias, du spectacle et du design de l’Université York est un studio à la fine pointe de la technologie qui propose aux étudiants des occasions incomparables d’apprentissage par l’expérience. Par exemple, le système avancé de capture de mouvement OpenStage2 élimine la nécessité de devoir revêtir des combinaisons en animation cinématographique. À l’aide de cette technologie de pointe, les étudiants peuvent créer des animations 3D, concevoir des jeux interactifs et des simulations, et intégrer des artistes virtuels aux spectacles de danse et aux pièces de théâtre sans devoir recourir à des installations complexes.

Renseignements : École d’art, des médias, du spectacle et du design de l’Université York
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Simon Fraser University

Alissa Antle, professeure à l’École des arts interactifs et de la technologie de la Simon Fraser University, a élaboré un programme interactif qui aide les enfants souffrant de dyslexie à apprendre plus facilement à lire et à écrire. Elle souhaite que la technologie interactive soit plus qu’un « jeu » et fasse une réelle différence dans la vie des enfants. Outre son intérêt pour le développement des enfants, M^me Antle conçoit des technologies interactives qui permettent l’apprentissage collaboratif de l’héritage autochtone, de la durabilité et de la justice sociale.

Renseignements : Alissa Antle de la Simon Fraser University
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Carleton University

Le Centre de culture et d’éducation autochtone et le musée d’art de la Carleton University ont joint leurs talents pour réaliser un projet spécial à l’occasion de l’anniversaire de diamant de l’Université en 2017 : construire un canot d’écorce avec des matériaux et des outils traditionnels. L’Université, qui se trouve sur un territoire algonquin non cédé, souhaitait trouver des occasions d’apprentissage par l’expérience dans un environnement interculturel. Sous l’œil vigilant de Pinock Smith, un maître constructeur de canot de la nation algonquine de Kitigan Zibi Anishinabeg, des étudiants autochtones et non autochtones ont ainsi pu apprendre par la pratique. Une fois terminé, le canot sera mis à l’essai dans l’eau et, ultimement, il sera installé bien en vue au premier étage de la bibliothèque MacOdrum de l’Université.

Renseignements : Centre de la culture et de l’éducation des autochtones de la Carleton University
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Université McGill et Université de Montréal

Le Centre interdisciplinaire de recherche en musique, médias et technologie, l’École de musique de l’Université McGill et la Faculté de musique de l’Université de Montréal ne font plus cavalier seul. Les trois groupes ont créé ensemble un centre qui leur permettra d’élargir le répertoire de recherche. La salle Multimédia de l’Université McGill est un grand laboratoire insonorisé, alors que la salle Claude Champagne de l’Université de Montréal est une magnifique salle de concert. Ces deux espaces extraordinaires seront donc reliés pour créer une installation de recherche de calibre mondial qui servira à l’étude scientifique des prestations musicales individuelles et en groupe, en direct ou dans des endroits différents, ainsi qu’à la création artistique rendue possible grâce à la spatialisation sonore.

Renseignements : Recherche en musique de l’Université McGill

University of Windsor

De nombreuses universités canadiennes accueillent des artistes en résidence — des professionnels qui se consacrent à des projets spéciaux sur les campus tout en dirigeant des étudiants de la même discipline. Les programmes Artistes en résidence permettent en outre aux artistes de créer des liens et des partenariats avec un nouveau milieu. Les universités McGill, McMaster, Queen’s et Western nomment, par exemple, de manière régulière un auteur en résidence, et il en va de même pour les universités de Winnipeg, de Calgary et de Toronto. Il existe aussi des variations sur ce thème : la Wilfrid Laurier University accueille un quatuor à cordes en résidence et la Memorial University, un danseur en résidence. En 2015, pour tenir compte de l’expansion de la bande dessinée comme domaine d’études, la University of Windsor a nommé Scott Chantler comme premier bédéiste en résidence

Renseignements : Programme de bédéiste en résidence de la University of Windsor
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Simon Fraser University

Une équipe d’étudiants aux cycles supérieurs de l’école d’arts et de technologies interactives de la Simon Fraser University a mis au point le gant Flex-N-Feel qui permet aux amis, aux membres d’une famille ou aux amoureux de rester en contact malgré la distance. Le gant Flex mesure les fléchissements des doigts de la personne qui le porte et envoie des sensations tactiles au gant Feel que porte l’autre personne. Lorsqu’ils se parlent au téléphone ou par vidéoconférence, les utilisateurs peuvent alors expérimenter une interaction intime toute particulière qui leur permet de se sentir très près l’un de l’autre. C’est presque aussi bien que d’être ensemble!

Renseignements : École d’art et des technologies interactives de la Simon Fraser University
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Université Laval

Depuis 25 ans l’Université Laval tient le concours annuel L’objet qui donne la possibilité aux étudiants du programme d’architecture de transformer les objets courants en objets d’art. En 2017, certains étudiants ont choisi d’utiliser la haute technologie au laser et l’impression 3D, alors que d’autres ont opté pour une conception plus tactile. Quatre étudiants au premier cycle (Basma Bouhout, Laurie Desmarais, Jessica Bunker et Benjamin Himale) ont consacré des heures à la transformation du métal et du bois d’une vieille luge. Grâce à leur doigté, l’objet décoratif se transforme en objet utilitaire et vice-versa. En 2017, plus d’une centaine d’étudiants ont produit 50 objets qui ont été exposés au Musée de la civilisation de Québec et dans la vitrine du magasin Simons du Vieux-Québec — la meilleure participation à ce jour.

Renseignements : Projet L’Objet de l’Université Laval

Photo: Laurie Desmarais

York University

Chaque année, l’Université York met en lumière le talent en chorégraphie et en arts de la scène des étudiants au premier cycle en danse. L’édition de 2017 de York Dances, créé par les étudiants de troisième année du programme de baccalauréat en arts de la scène, présentait 22 numéros originaux ayant pour thèmes l’espace et le mouvement. « Les environnements qu’ils ont créés expriment entre autres le mystère, le fantastique, la désolation, l’animalité ou l’urbanité », explique Tracey Norman, directrice artistique du spectacle. Le groupe a exploité des récits fantastiques ou mystiques qui abordent la recherche de réconfort au sein du cosmos et du système solaire, ou la recherche de rapports humains à travers le temps et l’espace, ou encore qui portent sur un monde mythique peuplé de dangereuses créatures d’une grande beauté.

Renseignements : École d’art, des médias, du spectacle et du design de l’Université York
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Photo : Sophie Dow